Lipoaspiration des mollets et des chevilles

La liposuccion des mollets et des chevilles concerne les personnes présentant un ou plusieurs excès graisseux localisés.
L’excès graisseux situé sur les mollets et les chevilles est habituellement quasi circulaire. Il alourdit la jambe dans son aspect élancé. Il est à l’origine des jambes sans galbe.
Les personnes concernées n’osent plus porter de jupes, et sont restreintes, majoritairement, dans le choix de bottes qui ne passent pas au niveau des mollets.
L’élimination de ces excès allonge la jambe, réconcilie avec le port de tenues plus féminines, et autorise toutes catégories de bottes.
La lipoaspiration peut ainsi sculpter de nouveaux reliefs, faire apparaître la musculature des mollets et définir une cheville fine.



Ce qu’il faut savoir

Dans tous les cas, il faut toujours anticiper sur la faculté de la peau à se redraper et se rétracter sur son nouveau volume après lipoaspiration.
L’excès graisseux situé sur les mollets et sur les chevilles est habituellement acquis dès la période post pubère. Il peut se modifier avec l’éventuel embonpoint progressif des personnes sur le temps.
Dans ces régions, la rétraction cutanée est, dans la majorité des cas, favorable. Il s’agit d’une intervention chirurgicale peu fréquemment proposée par les chirurgiens car elle demande beaucoup de temps et de patience lors de sa réalisation.
Des canules de 2/2.5 et 3 mm de diamètre sont utilisées afin de préserver au maximum l’intégrité du système de drainage lymphatique.
Une contention accentuée et intense, durant les 2 mois suivant l’intervention, est essentielle et indispensable afin de ne pas exposer les personnes à l’apparition d’un œdème positionnel lors des journées d’été.


L’intervention
de lipoaspiration des mollets et des chevilles

Comment se déroule l’intervention ?

Après une infiltration d’une solution anesthésique et vasoconstrictrice de la zone à alléger, une canule vide est introduite sous la peau par une ouverture cutanée minime. Grâce à une dépression obtenue à l’aide d’une machine, la graisse excédentaire est aspirée. Des mouvements de va et vient couvrent ainsi la zone à liposuccer.

A noter :
Une canule de calibre plus élevé, 4 ou 5 mm de diamètre, pourrait exposer les patientes, d’une part à un résultat irrégulier, d’autre part à blesser le système de drainage lymphatique des membres inférieurs. Cette complication aboutirait à l’augmentation du volume des chevilles lors des journées d’été.

Quelle est la durée de l’intervention ?

Une lipoaspiration des mollets et des chevilles est une intervention délicate qui dure environ de 1 heure 30 à 3 heures en fonction de l’étendue de la zone à travailler.

Quelle anesthésie ?

La liposuccion ou lipoaspiration des mollets et des chevilles s’effectue soit sous une anesthésie générale, soit sous une rachi-anesthésie (péridurale allégée).

Quelle est la durée de l’hospitalisation ?

Sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie, une hospitalisation de 24 heures est requise.

Quelle douleur ?

La douleur est cotée 3,5 sur une échelle de 0 à 10. Elle est facilement calmée par des antalgiques simples.

A noter :
Des douleurs, à type de gêne résiduelle, peuvent persister au niveau des mollets durant 8 à 10 semaines après l’intervention.

Quels résultats ?

Le résultat est immédiat pour 60% du volume. Un œdème résiduel se résorbe en trois mois. Des séances de pressothérapie accélèrent la résorption de l’œdème.

Quelles cicatrices ?

Les cicatrices résiduelles, de 7 mm de long, sont situées dans le pli postérieur du genou, étagées et discrètes sur les mollets.


La convalescence
de lipoaspiration des mollets et des chevilles

Quel suivi post-opératoire ?

L’intervention de liposuccion est suivie d’une première consultation à 10 jours. Les consultations suivantes ont lieu 1 fois par mois pendant 3 mois, puis tous les 3 mois.

Quels soins post-opératoires ?

  • les prescriptions

    Des anticoagulants sont prescrits pendant une durée de 15 jours afin de lutter contre les phlébites après une liposuccion des faces internes des cuisses et des genoux. Des antalgiques y sont associés.

  • l’hygiène

    Les premières douches sont autorisées à partir de 48 heures après l’intervention.
    Il est préférable de prendre les premières douches avec le collant et les bas de contention, mis en place à l’issue de l’intervention, en cas de crainte de ne pas pouvoir le remettre.
    Les premiers bains chauds ne sont pas conseillés avant deux mois.

  • les pansements

    Les petits pansements disposés sur chaque cicatrice de lipoaspiration tombent spontanément entre 10 et 15 jours. Il n’est pas nécessaire de les remplacer.

La contention

Une contention post-opératoire, par un collant de contention spécialisé en stretch associé à des bas de contention force 2, est positionnée après l’intervention. Cette contention intense doit être maintenue pendant au moins 2 mois après la lipoaspiration des mollets et des chevilles.
En complément, une surélévation des membres inférieurs pendant la nuit est fortement recommandée.

Quel délai pour la reprises des activités ?

  • l’activité professionnelle

    Le retour à une activité professionnelle sédentaire est possible sous 48 heures.
    Pour être à l’aise en toutes circonstances, en dehors des efforts physiques, la reprise professionnelle est tout à fait adaptée sous 3 à 5 jours.

  • les activités sportives

    Les activités sportives en salle de gym peuvent être reprises au bout de 1 mois.
    Les activités sportives plus intenses voire violentes ne sont envisageables qu’au bout de 6 semaines.


Les risques
de lipoaspiration des mollets et des chevilles

Quels sont les risques généraux ?

Il s’agit des risques inhérents à toute intervention chirurgicale.
Les risques liés à l’anesthésie générale ou la rachi-anesthésie sont précisés lors de la consultation d’anesthésie.
Les risques de phlébite restent exceptionnels.
A noter :
La phlébite correspond à l’apparition d’un caillot de sang qui obstrue une des veines profondes des membres inférieurs. Ce caillot, s’il se détache, peut migrer vers les poumons et entrainer une embolie pulmonaire.

Le risque d’apparition de phlébite est combattu activement et énergiquement par l’utilisation systématique de bas de contention pendant l’hospitalisation et l’intervention chirurgicale, accompagnée par des massages des mollets durant l’opération. Un traitement anticoagulant encadre l’hospitalisation.
A ce jour, aucun cas de phlébite n’est à déplorer lors des interventions réalisées.

Quels sont les risques spécifiques inhérents à l’intervention ?

  • l’hématome est exceptionnel pour ce type d’intervention ;
  • l’infection reste aussi exceptionnelle ;
  • la diminution de la sensibilité répartie sur les régions des mollets et des chevilles se dissipe spontanément sur quelques mois ;
  • quelques douleurs, de type de gêne résiduelle, essentiellement localisées au niveau de la face postérieure du mollet, peuvent perdurer pendant 8 à 10 semaines après l’intervention ;
  • un œdème des chevilles peut se manifester, dans de rares cas, malgré les dispositifs de contention intense post opératoire ;
  • de légères irrégularités, en forme de vague, peuvent être corrigées par quelques séances de massage ou d’endermologie type celluM6.

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