Dr Sarfati > Interventions > Lifting des bras
La plastie des bras (ou lifting des bras / Plastie brachiale ou Brachioplastie) est une intervention qui s’adresse aux personnes ayant un excès cutané et/ou graisseux de la face interne des bras. Effectuer une simple lipoaspiration aboutirait à un aspect flétri et une consistance flasque de la peau et des téguments de la région. La plastie des bras ou brachioplastie est destinée :
L’intervention consiste à dégraisser la face interne des bras par lipoaspiration puis de redraper et remettre en tension la peau de la région, en procédant à l’exérèse d’un fuseau cutanéo-graisseux qui peut être limité à la région axillaire ou étendu du creux axillaire jusqu’au coude. La plastie des bras est une intervention efficace si elle est réalisée dans certaines règles quant à la situation de la cicatrice. La plastie des bras demande une certaine expérience et nuance pour obtenir un résultat satisfaisant avec un relief homogène du bras. Le cas contraire expose à obtenir un bras boudiné marqué par des zones de rétrécissement disgracieuses.
La plastie des bras est souvent précédée d’une lipoaspiration. Il s’agit là du procédé le plus ambitieux de plastie brachiale. Deux types de chirurgie permettent d’améliorer l’esthétique de la face interne des bras en dehors de la lipoaspiration.
Un drainage de la zone opérée par tubulure est effectué pour 24 heures. Un pansement semi-compressif est positionné après l’intervention chirurgicale et sera maintenu pendant une semaine.
Une intervention des plasties brachiales dure entre 1h 30 à 2h 00.
Si la résection cutanéo-graisseuse est exclusivement située dans le creux axillaire, l’intervention est réalisée sous une anesthésie loco-régionale. Si la résection cutanéo-graisseuse se prolonge jusqu’au coude, l’intervention est pratiquée sous une anesthésie générale.
Une hospitalisation de 24 h est requise pour réaliser et suivre une plastie des bras.
La douleur est cotée 2,5 sur une échelle de 0 à 10. Elle est facilement calmée par des antalgiques simples.
A noter : Les faces internes des bras peuvent faire l’objet de fourmillements qui se dissipent spontanément entre 1 à 3 mois après l’intervention.
Le résultat est immédiat pour 70% du volume. Un œdème résiduel se résorbe en trois mois.
La cicatrice, d’une longueur de 7 cm à 8 cm, réalisée avec minutie et bien disposée, reste très discrète.
L’intervention est suivie d’une première consultation à 10 jours, et d’une seconde à 21 jours. Les consultations suivantes sont échelonnées sous 6 mois.
Des anticoagulants sont prescrits pendant une durée de 15 jours afin de lutter contre les phlébites après une plastie brachiale ou brachioplastie.
La douche est autorisée à partir du jour de la sortie de la clinique.
Dans une délai de 3 semaines, les stéristrips positionnés au bloc opératoire sont remplacés par des bandelettes siliconées afin d’améliorer la qualité de la cicatrice de la face interne des bras.
Le retour à une activité professionnelle sédentaire est possible sous 2 jours. Dans le cadre d’un exercice professionnel plus physique comportant des manipulations par les bras, une dizaine de jours sont nécessaires à la récupération et avant toute reprise.
Des mouvements doux et amples sont à favoriser dès le 15ème jour suivant l’intervention afin de récupérer toute la souplesse de l’articulation de l’épaule et des téguments de la région axillaire. Les activités sportives plus intenses, de grande amplitude voire violentes ne sont envisageables qu’au bout de 6 semaines.
Il s’agit des risques inhérents à toute intervention chirurgicale. Les risques liés à l’anesthésie générale ou la rachi-anesthésie sont précisés lors de la consultation d’anesthésie. Les risques de phlébite restent exceptionnels. A noter : La phlébite correspond à l’apparition d’un caillot de sang qui obstrue une des veines profondes des membres inférieurs. Ce caillot, s’il se détache, peut migrer vers les poumons et entrainer une embolie pulmonaire.
Le risque d’apparition de phlébite est combattu activement et énergiquement par l’utilisation systématique de bas de contention pendant l’hospitalisation et l’intervention chirurgicale, accompagnée par des massages des mollets durant l’opération. Un traitement anticoagulant encadre l’hospitalisation. A ce jour, aucun cas de phlébite n’est à déplorer lors des interventions réalisées.
Elle est envisageable dans une situation de séquelle d’obésité. Dans ce cas particulier, une entente préalable rédigée par le praticien, est adressée par le patient au Médecin Conseil de sa Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Ce n’est que sous 15 jours que le Médecin Conseil de la Caisse d’Assurance statue sur la demande de l’intéressé.