Augmentation mammaire

« Laisser le moins de traces possibles d’une intervention chirurgicale. »

Aucune cicatrice ne doit être visible sur les seins.

 

« Permettre à chaque femme de revendiquer le volume de ses seins sans avoir à le justifier. »

Mes patientes ne doivent pas, en effet, passer d’une gêne, car elles considèrent comme trop menue leur poitrine, à une autre gêne, bien plus embarrassante, par la présence d’éléments qui laisseraient aisément trahir l’existence d’implants.

 

« Ne pas confondre beaux seins et gros seins ».

S’il est facile de faire de gros seins, il devient beaucoup plus complexe de faire de très beaux seins et cela de manière constante.

 

« Face à 2 chemins, toujours choisir le plus ardu. » (proverbe Chinois)

Ne pas avoir peur de compliquer un peu une intervention si le bénéfice pour la patiente en est plus favorable.



Filling graisseux ou implant mammaire ?

Fort de plus de 200 augmentations mammaires par an et de 20 ans d’expérience au service de mes patientes, je peux dire que :

  • le filling des seins par de la graisse ou auto-greffe de graisse est une très bonne intervention pour une augmentation modérée, autour d’une taille de bonnet.
  • la pose d’implants mammaires relève de l’art chirurgical pour qu’ils ne se voient pas, mais aussi du type d’implant (majoritairement de forme anatomique), de la place des cicatrices (dissimulées au fond des aisselles) et de la situation de l’implant dans l’espace mammaire (positionnement en dual-plan sauf cas particuliers).

Augmentation mammaire par filling graisseux

Ce qu’il faut savoir et comprendre

Il permet d’augmenter en une intervention au maximum autour d’une taille de bonnet de soutien-gorge.

Une quantité suffisante de graisse, 1 litre environ, est prélevée par lipoaspiration sur des zones enrobées du corps, comme les hanches, la culotte de cheval, le ventre, les faces internes des cuisses, les genoux. La silhouette est aussi améliorée.

La graisse prélevée est ensuite techniquée, c’est-à-dire qu’elle est lavée, filtrée et centrifugée pour la débarrer de ses impuretés.

Cette graisse est ensuite réinjectée dans chaque sein à raison de 300 à 400 ml. Sa répartition est personnalisée en fonction de la forme de la poitrine. 60% de la graisse réinjectée dans les seins se résorbe, les 40% restant reprennent vie et se comportent comme si cette graisse avait toujours été là. Ces 40% de graissent vont conduire à une augmentation d’environ un bonnet de soutien gorge.

Après 3 mois d’évolution, le volume des seins se stabilise.

Si besoin, une seconde séance de réinjection de graisse est envisageable, au mieux dans les 6 mois après la première intervention. Pendant les 6 mois après un filling graisseux, l’inflammation locale est propice à la bonne prise de la graisse de cette seconde intervention.

La graisse réinjectée ne donne pas de cancer et ne gène pas le dépistage de cancer par les radiologues.

Le bénéfice d’augmentation mammaire est définitif.

Patiente âgée de 31 ans, présentant une hypotrophie mammaire autour du bonnet A. Le résultat est à 6 mois d'une filling mammaire par greffe de graisse. Les zones de prélèvement ont été les hanches et culotte de cheval.
Augmentation mammaire filling graisse
Patiente âgée de 31 ans, présentant une hypotrophie mammaire autour du bonnet A. Le résultat est à 6 mois d'une filling mammaire par greffe de graisse. Les zones de prélèvement ont été les hanches et culotte de cheval.
avant après filling des seins
Patiente âgée de 36 ans, présentant des seins relâchés par 2 grossesses et allaitement de 6 mois au total. Résultat à 8 mois d'un filling des seins par greffe graisseuse. La prise de volume est d'un bonnet de soutien gorge.
avant après filling des seins
Patiente âgée de 36 ans, présentant des seins relâchés par 2 grossesses et allaitement de 6 mois au total. Résultat à 8 mois d'un filling des seins par greffe graisseuse. La prise de volume est d'un bonnet de soutien gorge.
avant après filling des seins
Patiente âgée de 23 ans, présentant une hypotrophie mammaire inférieure au bonnet A. Résultat à 7 mois d'un filling mammaire par auto greffe de graisse prélevée sur les hanches et face interne des genoux.
Patiente âgée de 23 ans, présentant une hypotrophie mammaire inférieure au bonnet A. Résultat à 7 mois d'un filling mammaire par auto greffe de graisse prélevée sur les hanches et face interne des genoux.

L’intervention et ses suites

L’intervention se déroule en ambulatoire sous anesthésie générale et dure environ 90 min.

La patiente est d’abord placée sur le ventre pour prélever la graisse. Puis, elle est retournée sur le dos pour complément de prélèvement et réinjection dans les seins.

Un pansement en cellophane est placé sur le buste. Un panty de contention pour les zones de prélèvement doit être porté pendant 10 jours.

La douleur ressentie est d’intensité moyenne de 3 sur une échelle de 10, variant de 1 à 6. Elle provient surtout des zones de prélèvement, et est traitée par antalgique.

L’évolution et les risques

La reprise du travail s’effectue sous 1 à 2 jours.

La reprise du sport est plus progressive, et seulement à partir de 8 à 10 jours après l’intervention.

Les ecchymoses sur les seins, parfois marquées, disparaissent progressivement sur 3 semaines.

Les ecchymoses sur les seins Les ecchymoses sur les seins

Les ecchymoses des zones de prélèvement évoluent aussi sur 3 semaines.

L’œdème des seins est au mieux limité par le pansement modelant au cellophane.

Les risques sont ceux inhérents à toute intervention chirurgicale : hématome (rare), infection (exceptionnelle). Un traitement anti-coagulant préventif anti thrombo-embolique est prescrit lors de prélèvements de graisse aux genoux.

 

Patiente à 9 mois d’un filling des seins par autogreffe de graisse

Patiente à 9 mois d’un filling des seins par autogreffe de graisse


Augmentation mammaire par implant

Ce qu’il faut savoir et comprendre

Pour obtenir un beau sein avec un aspect naturel, l’implant utilisé doit se rapprocher au plus près de la forme et de la consistance du sein.

L’implant mammaire

Un implant mammaire se compose d’une poche ou enveloppe en silicone, variant de lisse à hyper-texturée, parfois recouvert de polyuréthane, et remplie soit de gel de silicone, soit de sérum physiologique, soit d’hydrogel, de forme ronde ou anatomique.
Le choix de la forme d’un implant se réalise au bloc opératoire, lors de l’intervention, en réalisant des essais des 2 catégories.

J’évalue ainsi lequel des 2 formes d’implant (rond ou anotomique) semble le plus favorable pour sa meilleure discrétion.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les types d’implant mammaire

La cicatrice d’un implant mammaire

L’implant mammaire est introduit dans l’aire mammaire par un passage laissant une cicatrice de 4 à 7cm environ.
Selon les voies utilisées, les cicatrices se situent soit sur le sein lui-même (cicatrices péri-aréolaires ou trans-aréolaires, cicatrices sous-mammaires), soit en dehors du sein (cicatrices axillaires situées au plus profond du creux de l’aisselle). Chacun des passages utilisés présentent des inconvénients et des avantages.

La symétrie des cicatrices péri-aréolaires ou trans-aréolaires signe des seins artificiellement augmentés par prothèses.

La voie sous-mammaire de placement de l’implant ne permet pas de parfaire l’arrondi du sillon sous mammaire une fois la cicatrice fermée et la mise en place finale de l’implant.

Après avoir, il y a 15 à 20 ans,  utilisé chez des centaines de patientes la voie aréolaire ou sous mammaire, j’opte depuis plus de 12 ans pour la voie axillaire, sans aucune équivoque. C’est la seule voie qui ne laisse aucune cicatrice sur les seins, même discrète, et ne révèle pas la présence d’implants.

Photos de cicatrices axillaires : Notez l’extrême discrétion des cicatrices axillaires à 9 mois après l’intervention.
Photos de cicatrices axillaires : Notez l’extrême discrétion des cicatrices axillaires à 9 mois après l’intervention.
Photos de cicatrices axillaires : Notez l’extrême discrétion des cicatrices axillaires à 9 mois après l’intervention.

 

Cliquez ici pour en savoir plus sur les cicatrices d’un implant mammaire

Les positions d’un implant mammaire

Enfin, la position/situation de l’implant dans l’aire mammaire est cruciale. Trois situations sont actuellement possibles : derrière le sein, derrière le muscle pectoral qui tapisse le thorax en profondeur, en dual-plan c’est-à-dire derrière le muscle pectoral en haut et derrière le sein en bas.

Chaque position dépend de la morphologie des patientes et de leur sein.

Implant positionné derrière le sein.

La position derrière le sein, bien que souvent trop visible, reste tout à fait acceptable chez les femmes aux seins généreux souhaitant un complément de volume. Le sein conserve une bonne mobilité naturelle. Cette position est déconseillée  aux patientes trop mince car il existe un risque de visibilité de l’implant accompagné d’effet de vague de la région supérieure du sein.

Implant positionné derrière le muscle pectoral

Placé derrière le muscle pectoral, qui tapisse le thorax en profondeur, il donne des seins plus rigides et figés. En contrepartie, cette position assure une bonne protection visuelle de l’implant. Pour 70% des patientes, une mobilité désagréable des implants  apparait lors des contractions musculaires. Cette position est réservée aux femmes très minces présentant une hypotrophie mammaire très sévère.

Positionné en dual-plan, la prothèse mammaire pénètre dans le sein pour plus de naturel.

Positionné en dual-plan (derrière le muscle pectoral en haut et derrière le sein en bas, l’implant associe les bénéfices et les avantages des 2 positions précédentes.

Cette situation assure une bonne protection visuelle de l’implant, une mobilité naturelle du sein, et une bonne stabilité du positionnement de l’implant dans le temps en fonction de l’évolution des seins comme par exemple après allaitement.

Le risque de mobilité de l’implant lors des contractions musculaires est ressenti par seulement 5% des patientes.

Sans hésitation, sauf cas particuliers, mon choix se porte sur la position de l’implant en dual-plan.

 

 

Cliquez ici pour en savoir plus sur les positions d’un implant mammaire

À savoir sur les implants

Les implants mammaires ne gênent en rien le dépistage du cancer du sein. Néanmoins, il leur a été récemment imputé le développement des Lymphomes à grandes cellules, à raison d’1 cas pour 400 000 patientes.

La durée de vie moyenne d’une prothèse se situe autour de 8 ans, allant de 6 à 15 ans, ce qui mène à leur changement en moyenne tous les 10 ans.

Les implants mammaires n’interdisent en rien le voyage en avion, la plongée sous-marine, le parachutisme.

L’allaitement ne pose aucun problème en dehors des patientes présentant une cicatrice à proximité de l’aréole.

La sensibilité tactile revient entre 3 semaines et 24 mois. La sensibilité érogène peut être modifiée chez 15% des patientes, d’autant plus que la cicatrice se situe autour de l’aréole.

 

Les consultations pré-opératoires

L’augmentation mammaire par implant requiert des consultations pré-opératoires. Celles-ci sont un préalable nécessaire pour que je m’imprègne de chaque patiente et de son état d’esprit pour évaluer ensemble votre future silhouette. Cette évaluation s’effectue habillée avec le port d’un T-shirt blanc moulant.

Des photos de quelques unes de mes patientes avec une disposition de buste similaire au vôtre avant et après l’intervention vous sont proposées.

Il est important que l’ambiance/philosophie de mes résultats vous convienne.

Il serait insensé de vous faire opérer par un chirurgien dont vous n’apprécieriez pas les résultats.

L’intervention et ses suites

L’intervention se déroule dans le cadre d’une hospitalisation de 24 h et sous anesthésie générale.

Il est à mon expérience délicat d’envisager la sortie de mes patientes quelques heures après l’intervention comme cela est possible en ambulatoire, pour des raisons de sécurité (risque de saignement en cas d’agitation), de confort (bien que souvent vécue comme une opération peu douloureuse, elle ne doit pas pour autant devenir un challenge), d’esthétique (pour remédier le plus rapidement en cas de possible modification de la position des implants).

L’acte chirurgical dure environ 45 min.

La patiente est en position assise stricte, les bras en croix tout au long de l’intervention pour permettre d’évaluer au mieux la bonne symétrie des seins et la position des implants.

Après l’incision de la peau, une loge de réception est réalisée pour accueillir l’implant. Après essais de prothèse, je choisis la forme d’implant (ronde ou anatomique) qui me semble le plus adapté à la morphologie et au désir de la patiente.

Des drains en silicone, quasi indolores lors de leur retrait le lendemain, sont ensuite posés et la loge est fermée.

Un pansement de contention modelant et anti-œdème, tout en ménageant la visibilité des seins, est ensuite mis en place.

Le réveil s’effectue en salle d’opération, sous ma surveillance, afin de garantir au mieux le respect du positionnement des implants. L’agitation de certaines patientes lors du réveil peut mener à un déplacement des implants.

La patiente est ensuite transférée de la salle d’opération vers l’unité de réveil. Une fois les constantes d’éveil validées, elle est emmenée dans sa chambre pour une nuit de surveillance.

La douleur est évaluée à 3,5 sur une échelle de 10, avec une variabilité de 1à 7. Elle est au mieux gérée par des anesthésiques infiltrés autour des seins lors de l’intervention, puis par des antalgiques pendant quelques jours.

L’évolution et les risques

La reprise d’une activité professionnelle s’effectue entre 2 et 7 jours selon l’activité exercée et le transport.

La reprise des activités sportives modérées est possible entre 15 et 20 jours. Pour des sports plus violents ou dangereux, il est conseillé d’attendre entre 6 à 8 semaines/

Les fils et le pansement modelant sont retirés sous 8 jours après l’intervention.

Les ecchymoses, rares et limitées au sillon sous-mammaire, s’estompent sous une quinzaine de jours.

Les risquent inhérents à toute intervention chirurgicale sous anesthésie générale sont précisés lors de la consultation d’anesthésie. Les risques de phlébite restent exceptionnels.

Les hématomes (0,5%) et les infections (0,35%) sont très rares.

Les risques spécifiques à la pose d’implants mammaires concernent le développement de coques cicatricielles péri-prothétiques (2%), le déplacement des implants (0,5%), la formation de vagues (quasiment absentes).

 

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La prise en charge par la Sécurité Sociale

Dans certains cas particuliers, une prise en charge peut être demandée auprès de la sécurité sociale.

Il s’agit de femmes dont les seins sont soit inférieurs au bonnet A, soit tubéreux et malformés, ou présentent une asymétrie droite/gauche supérieure à un bonnet de soutien-gorge.

Je rédige alors une Entente Préalable avec la Sécurité Sociale.

Vous serez ensuite convoquée par le Médecin conseil pour évaluation de votre cas et acceptation ou non de la prise en charge.

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